ليانة في المصادر
lle
est bornée au nord par celle de Constantine
; à l’est par la régence de Tunis; au sud
par
le Bilédulgérid ; et à l’ouest par la province
de
Titerie. Elle a environ 100 lieues dans sa plus
grande
longueur de l’est à l’ouest, et 75 lieues
dans
sa plus grande largeur du nord au sud. Sa
surface
est montagneuse dans tout son pourtour.
partie
de la Mauritanie Sitife et de la Gétulie.
Les
rivières de Ganne et de Djer-roufe coulent un
peu
à l’est du village de Dousan, et se jettent ensuite
dans
la Oued-Adjedi. Sur les bords de cette
dernière
rivière, à trois lieues au sud, sont les
Zbouah
de Sidy-Khallet, que les Arabes regardent
comme un prophète. Un peu à l’est de ceuxci
se
trouvent les Ouelled-Dje-lil, tribu guerrière
en
campagne.
Après
avoir passé Bou-me-liah, petit district
consistant
en terres arables, on trouve une multitude
de
villages qui ne sont guère qu’à quelques
(393)
centaines
de toises les uns des autres. Nous
citerons,
entre autres, ceux de Lamri, Borgh,
Tolgah,
nommé Théolacha par quelques géographes;
Farfar,
Za-atchah, Lechanah, Bouchagroune,
Au
sud, les villages ne. sont pas aussi-rapprochés,
et
il y a au contraire quelquefois deux,
trois
ou quatre lieues entre eux. Les principaux
sont
Le-ouah, Sairah, Mo-hadmah, Djes-baneah,
Ban-teuse,
Oure-lan, Elme-nalah, Bigoe,
Mely-ly,
Omache, Ou-mil-hennah, Sidy Occ’-
ba
et Garta.
Cassir-Romanah
et Badass, sont une autre réunion
de
villages, à douze lieues à l’est de Sidy-
Occ’ba
; et à la même distance au sud, vers les
confi
ns du Ouad-reag, se trouve el -Fythie, arrosé
par
la même rivière que Lyoe-na, qui est une
continuation
de l’Oued el-Ser-kah ou de l’Abiad ,
dont
j’ai déjà parlé dans 1a description du Gibel-
Auress.
Touda et Sidy-Occ’-ba, Biscara et Oumilhenna,
reçoivent
les eaux du Tell, comme Dousan.
Mais
les sources et les ruisseaux qui arrosent les
autres
villages viennent du désert ou de quelques
lieux
marécageux situés sur le versant méridional
(394)
ruisseaux,
coule au sud-est, et se perd d4t»lde:
Me1-gigg
y marais salé, semblable à celui de
Chot.
Cette rivière doit être la Garrar ou le Djerad
d’Abulféda
; et comme il n’y a point d’autre
rivière,
remarquable de ce coté du Niger, ce pourrait
bien
être aussi le Geir de Ptolomée, quoiqu’il
la
place dans le pays des. Garamantes, beaucoup
plus
à l’est.
A
Biscara ou Bescarah, appelée par Léonl’Africain
garnison
turque. Le bey de Constantine y a fait
bâtir
un château fort qui n’est armé que de six
petites
pièces de canon, et de quelques lourds
mousquets
montés sur des espèces d’affûts(1).
_______________
(1)
Cette ville est située sur une colline, au pied de
laquelle
coule l’Oued-el-Kant-rah, et est entourée d’une
muraille
construite en briques crues. Il s’y fait quelque
commerce
en esclaves et productions de la Nigritie. La
plupart
de ses habitans vont à Alger, où ils sont estimés
pour
leur honnêteté et leur civilité. Les environs abondent
en
scorpions qui incommodent beaucoup les habitans pendant
la
saison chaude. Détruite dans les. guerres des Vandales,
durant
la chute de l’empire romain, elle a été rebâtie
par
les Sarrasins. Elle appartenait autrefois à la régence dé
Tunis
; mais elle est aujourd’hui sous la domination du dey
d’Alger.
Latitude nord 34° 40’. Longitude est 5°, 15’.
Lyoena est
le plus riche de tous les villages
que nous venons de
nommer, attendu que c’est
là que les Arabes
indépendans déposent leur argent
et leurs effets les
plus précieux. Il est sous la
qui, grâce à sa
bravoure, a toujours su conserver
son indépendance,
malgré tous les efforts que les
Algériens ont faits
pour les soumettre.
Le
village de Sidy-Occaba ou Occ’-ba,
comme
l’abrégent les Arabes, renferme non seulement
le
tombeau d’un général arabe du même
nom,
mais encore celui de Sidy-Lascar, saint
tutélaire
du lieu. On dit que la tour qui s’élève
près
du sanctuaire de Sidy-Occ’-ba tremble visiblement
bil Ras Sidy Occ’ba c’est-à-dire, tremble pour la
tête
de Sidy Occ’-ba.
On
trouve dans toute cette province des ruines
romaines
consistant la plupart en débris de murailles,
qui,
disséminés çà et là, ont échappé à la
rapacité
des Arabes. On a déterré tout récemment
à
Banteuse, l’un des villages situés au sud, plusieurs
cercueils
de pierre. Je crois devoir remarquer
ici
que partout où les Romains découvraient
des
ruisseaux et des rivières coulant à travers
(396)
des
terres légères ou marécageuses, ils avaient
toujours
soin d’en revêtir les bords en pierre de
taille,
et d’en paver le fond en cailloux.
Les
habitans de ce district mangent encore
de
la chair de chien, ainsi que le faisaient les
anciens
Canarii, leurs aïeux. Les Carthaginois
étaient
dans le même usage.
La capture de Mostefa Ben
Boulaïd
|
Après la douceur du climat semi-désertique de Djellal, Mostefa Ben Boulaid et son compagnon vire en pique
vers Galaa, plus au nord ou le climat est plus frais et c'est aux portes des
Nememchas qu'il rencontre un groupe de soixante-dix combattants bien armée
qu'ils semblent minés par l'oisiveté, il les partages
en petit groupe de six et les affectes dans les secteurs de Liana, Aïn Baida
et Souk Ahras, le 25 janvier, après avoir reçu beaucoup de militants, il
dépêche une longue lettre à son Adjent Chihani, lui
ordonnent de rallier les Nememchas, une lettre qui arrive à destination deux
jours plu tard
source Par aziz3d dans Accueil le 8 Décembre 2012 guerre d'algerie .blog . |
إن ليانة توجد في عدّة مصادر ، من كتب و مجلات وجرائد عربية و أجنبية منها:1 -ذكرها LE GUIDE BLEUE-03- ذكرتها الموسوعة البربرية-04- ذكرها تاريخ الجزائر الثقافي للدكتور سعد الله ج2 ص 40305 - كما ذكرت في جريدة في مجلة سيرتا العدد03 ما ي1980كما جاء ذكر ليانة في في موسوعة تاريخ الجزائر الثقافي الطبعة الأولى الجزء الثاني الصفحة 403حين تعرض الأستاد الفاضل الدكتور سعد الله إلى وصف الرحلات وخاصة الرحلات الحجازية ، والتي إتسمت بالتدوين لها ووصفها إماّ نثرا أوشعرا ،
حيث أشار إلى رحلة عبد الرحمن بن محمد بن الخروب المجاجــــــي*1 قائلا: ((كما نظم عبد الرحمن بن محمد بن الخروب المجاجي رحلته من مجاجة *2 إلى مكة المكرمة في قصيدة مطولة فصيحة سنة 1603م وهي تبدأ على النحوالتالينشق الفيافي فدفدا بعد فدفد****جبالا وأوعار وأرضا وطيةوقد أخبرنا المجاجي فيها أنّه إلتقى بالشيخ علي الأجهوري بمصر وزار في الإسكندرية قبر أبو العباس أحمد المرسي وقبر أبن الحاجب ومن الذين حجوا معه أبو الحسن بن ناجي صاحب الخنقة الذي كانت له صلة قرابة مع أمير ركب الحجاج الجزائريين .وأخبر أن بنناجي قد فارقهم عند بلدة ليانة .ووصف مكانته في قومه ومكانة أمير الركب وأملاكه في الزيبان ،وعلاقته بالسلطة .وفي القصيدة أخبار أخرى عن الجزائر وتونس وطرابلس .*1 المجاجي من رواد زاوية سيدي محمد بن علي وأخيه علي أبهلول المجاجي*2 تقع مجاجة في التنس قرب العاصمة الجزائر06 - ذكرها المركز الوطني للدراسات و البحث في الحركة الوطنية وثورة أول نوفمبر 1954 فيما أورده عن مقاومة (عبدالله بن محمد بن الشريف عند مشاركته في ماجمة واحة ليانة). 07 - كما ذكرت ليانة في جريدة الشعب 1998 حين نشر الشيخ زهير محاضرة ( ليانة عبر التاريخ) 08 -كما ذكرت ليانة في جريدة الشعب حين نشر بها السيد بن سعيد عمر مقالا تحت عنوان (ليانة كنز دفين تحت غبار السنين ) . 09 - كما ذكرت في جريدة (jeunne afrique) حين تحدثت عن الحاصد للجائزة الثانية في مهرجان ليل الدولي festival international de LILLE نتمنى الحصول على نسخة لنشرها عبر النات 10 - كما جاء ذكر ليانة في جريدة الإصلاح لصاحبها الطيب العقبيفي 0 1فيفري 1940الموافق 02 محرم1359 ه* في آل الزاهري * نعت إلينا جريدة (( الوفاق)) عميد آل الزاهري السيد (( بوزاهر محمد لخضر )) ولد عم الأستاذ (( محمد السعيد الزاهري )) ووالد الشاعر والأديب (( زهير الزاهري )) والسيدين محمد الطيب ومحمود .ونحن نرفع أحر تعازينا إلى آل الزاهري الكرام في بلدتهم (( ليانة )) أو خارجها عموما ونخص منهم الأستاذ صاحب ( الوفاق ) والأستاذ زهير سائلين من الله عزّ وجل لفقيد هم واسع المغفرة والأجر ،ولهم حسن العزاء والصبر .11 -ذ كرها الرحالة العياشي حين يتحدث عن طريق الحجيج .سنعمل على جمع كل ما كتب عن ليانة وعلمائها في المصادر ، والتعرض له بالتحليل و المناقشة . فالرجاء من كل من يملك شيء ما يفيدنا في إبراز ليانة أن لايبخل به علينا .
المراجع والمصادر :
إن المصادر المستعان بها في إنجاز هذه المدونة المتواضعة وإن كانت ضئيلة إلا أنها مفيدة ومنها :- الكشافة الإسلامية – عبد الحميد زردوم- أعلام من بسكرة – للأستاذ فوزي مصمودي- زهير الزاهري – نفس المؤلف- محمد السعيد الزاهري - الدكتور صالح خرفي
- تاريخ الجزائر الثقافي – الدكتور سعدالله- مجلة سيرتا – جامعة قسنطينة
- ويسألونك في الدين والحياة / د أحمد الشرباصي
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